Entre les deux yeux! (PV Akkami)

Ce matin je m'étais réveillée avec une horrible migraine. J'avais passé la veille enfermée dans la bibliothèque aussi, voilà que je paye mon manque d'air frais! J'étais alors sortie en début d'après midi avec mes armes histoire de chasser la bête des bois. J'avais alors entamer une petite marche agréable dans la forêt, gardant chacun de mes sens aux aguets. Mon mal de tête s'est alors rapidement dissipé, à ma grande joie d'ailleurs. Bien qu'il me restais quelque reste de cette mini-maladie, j'avais décider de continuer ma "balade". C'était une petite heure après que je l'avais aperçue. Ma petite biche que j'allais charcuter avec amour. J'ai tellement eu faim toute mon enfance, je ne vais pas me gêner pour m'exploser le bide maintenant! Pourtant, cette biche avait quelque chose de bizarre... dans le son de ses pas... dans sa démarche et... je ne sais pas, elle ressemblait à un espèce de... Roh et puis zut! Je ne connais pas tout les animaux de la forêt moi! J'étais alors passée en mode "chasse", et me déplaçant le plus discrètement possible, j'approchais peu à peu de ma proie. Plus je j'approchais, plus je me demandais ce qu'était cette drôle de bête. Et puis où marchait-elle comme ça? Toute seule? Normalement, les biches se déplacent rarement seules... Enfin, je ne suis pas experte, mais dans mon expérience, lorsque je voyais une biche, je savais qu'il y en avait d'autre pas très loin... Pourtant pendant la demi heure que j'avais passé à la suivre, j'avais eu beau fouiller du regard les alentours, aucun autre de ces mammifères ne s'étaient laissé voir. Puis enfin, l'espèce de biche s'arrêta. J'avais alors détaché doucement mon fouet enroulé qui tenait à ma ceinture par un petit bouton pour le maintenir fermement dans mes mains. Cachée derrière un petit buisson qui sentait terriblement bon, j'étais parée. Je ne devais pas trop attendre, ma cette biche est vraiment biza...

- Bon. Si quelque chose, ou quelqu'un me suit, qu'il... ou elle se montre. Ce serait vraiment sympa.

KEUWA!!?? Depuis quand les biches ça parle!? À moins que ça ne soit pas une biche... Rah saleté de migraine! Je sortais alors un peu la tête du buisson qui me cachait pour voir plus clairement ce que je croyais jusqu'à présent une biche. Je regardais alors quelques longues secondes la "biche" qui me tournait le dos, puis rangea à nouveau ma tête derrière le buisson.

- Waaah la honte! J'ai confondue une biche et une humaine!!

me criais-je d'une voix coupée qui la rendait quasiment inaudible. Bon... restons calme. Qu'est ce que je dois faire moi, maintenant!? De un j'ai passé trente minutes de ma vie à marcher après une biche que je voulais manger, mais au final c'est une humaine! De deux elle sait que je suis là! ... Ou elle est très parano et se croit toujours suivie... mais ça c'est à part! Je fais quoi? Elle sait que je suis là, si je repars j'aurai fait tous ça pour rien et en plus j'aurai rien à manger! Non mais ça va pas! L'humain ça ne se mange pas! Rester calme... restons calme... J'emplis mes poumons de l'air pur de la forêt pour expirer tout lentement. Je me relève calmement de ma position accroupie, quelques légères douleurs dans les genoux à cause d'être restée assise longtemps de la sorte. Mon fouet pendant tout autant que mes fins bras. Quand à mon sabre, il n'avait pas bougé depuis que j'étais partie de la Guilde. Accroché dans ma ceinture, qui raclait presque le sol. Je ne pense pas avoir encore été repérée, alors je m'éclaircis la gorge. J'ajoute alors de ma voix non-chalente, amplifiée par le regard froid et sec avec le-quel je dévisageais ma "biche":

- Je t'ai prise pour une biche. J'aurais sus que tu étais une humaine je n'aurais pas pris la peine de te suivre.

Et voilà exactement pourquoi je n'aime pas ma personnalité de façade! "Je t'ai prise pour une biche"! Oui mais non! Même pas une petite excuse, même pas un petit sourire, rien de tout ça n'avais voulu sortir. Depuis quelques temps, ma personnalité de façade avait bien prit du caractère. Bien plus qu'avant ou je pense que j'aurais réussi à sourire, malgré l'énorme gêne qui m'aurait envahi, et qui m'envahie actuellement, imperceptiblement bien sûr. Après tout, cette forêt est celle dans laquelle je suis née, elle est en quelque sorte ma maison. En quelque sorte bien-sûr... Et puis, même si enfant je n'étais jamais venue jusque ici, depuis le temps que je suis à Orchedin, j'ai eu le temps de découvrir la forêt sous un autre angle. J'avais alors de quoi me sentir à l'aise ici. Donc j'allais essayer de m'excuser! Car ce n'est pas très poli de suivre les gens à leur insu pendant une demi heure! Je pris alors une grande inspiration et essaya de sortir une quelconque excuse, mais tout ce qui sortit fut une râle mécontente qui me rendit encore plus furieuse contre moi-même. Depuis quand on grogne pour s'excuser!? Donc je suis les gens dans la forêt comme une grosse psychopathe, je leur parle froidement, je leur grogne dessus, mais au fond de moi c'est le malaise totale! Expliquez-moi la logique s'il vous plaît!!

- Heu.. Hm. Soit hein. C'est bien la première fois que l'on me prend pour une biche. Mais, pourrais-je savoir au moins qui vous êtes?

Ma "biche" passa discrètement sa main dans une de ses poches, détail qui bien évidement ne m'échappais que très rarement. Peut être était-ce bien un tic mais ça pouvais être bien tout autre chose... Mieux vaut rester sur ces gardes... Comme cette biche n'était pas vraiment une biche, on ne sais jamais à quoi s'attendre! J'étais toujours debout, derrière mon buisson qui me cachais tout le bas du corps jusqu'au ventre. Pourtant la promeneuse n'avait pas chercher à tourner la tête. Bon, tend mieux d'un côté, j'étais restée debout mais je n'avais qu'une envie, me rassoir au plus rapidement possible avant de n'être vue! Pour être sincère, cette "biche" n'avait pas l'air stupide. Bien qu'elle ne soit pas très sérieuse. Je trouve que demander l'identité de quelqu'un qu'on croise comme ça peut toujours être utile! Pourtant, ce n'est pas dans mes habitude de lâché mon nom ou mon prénom à tous vents!

- Tu sais, tu peux te montrer hein. Ce serais déjà un bon début non?

Bien... Ma gentille petite biche tenait vraiment à me voir... Je fis un pas de côté pour être entièrement visible à la promeneuse et dit d'une voix claire:

- Je viens d'Orchedin, de la Guilde d'Avelann, ça devrai te suffire.

avais-je répondu aussi froidement que lorsque j'avais lui avais adressé la parole pour la première fois. Si cette biche était maligne et cultivée, elle devrai avoir deviné qu'il ne faut pas trop me chercher les ennuis. C'est ça que j'aime bien sur ma personnalité de façade, elle m'évite les problèmes dus au relations sociales. Ça, c'est cool. Après avoir déclarer mes quelques paroles, je continua ma marche pour arrivé de profil à cette étrange jeune dame. Afin d'être sûre qu'elle me remarque, cette fois. Je la dévisageais aussi froidement que mes quelques mots étaient sortis, j'attendais bien sur qu'en retour elle se présente, mais je voulais la tester. Histoire de savoir quel type de personne c'est! Après tout, cette personne n'avait pas l'air complètement idiote et inoffensive, mieux vaux rester sur ses gardes. J'avais garder ma main agrippée fermement au manche de mon fouet. Au cas ou on devrai se friter un petit coup. Mais, je ne pense pas que cela devrai arriver, elle n'avait pas l'air de porter d'armes... Même si cette main glissée discrètement dans la poche m'avais fais tiquer, je me demande avec quoi elle pourrai bien se battre... Si elle se battait bien sûr, mais cela m'étonnerai... Je suis plutôt bien armée, en plus de la petite dague que m'avait offert Alex... J'en prenait grandement soin, et à chaque fois que je sortais, je la gardais discrètement dans ma ceinture ou dans une poche solide. Encore aujourd'hui, j'étais sortie avec mon petit poignard dans la pochette e cuire qui pendait sur ma cuisse. Peut être que cette biche se battait elle aussi avec un poignard? J'eus alors une vision quelque peu inquiétante... Si elle ne se bat qu'avec ça, elle doit être extrêmement agile! Enfin! Qu'allais-je m'inventer! C'était simplement une villageoise! Simplement une gentille villageoise innocente et inoffensive, pas d'inquiétude...

La jeune demoiselle me sourit gentiment, à mon étonnement après les froides paroles que je lui avais lancé. Elle me répondit alors de suite:

- Enchanté. Je viens également d'Orchedin, fière soldat de la Guilde de Nacastal. Je me nomme Osano. Osano Irna. Et vous, quel est votre nom?

Qu'elle vienne d'Orchedin ne m'étonnait pas tend que ça, mais le fait qu'elle soit d'une Guilde. Celle de Nacastal de plus... Non je n'ai rien contre la deuxième Guilde d'Orchedin, simplement, je n'aurai jamais pensé rencontrer une soldate dans cette si vaste forêt! Cette Osano Irna m'intrigue bien... D'abord, elle me souris malgré la présentation à deux balles que je lui ai faite, puis elle me communique son nom sans vraiment s'en inquiété, de plus elle est soldat! Si je n'aurai pas eu cette personnalité de façade, j'aurai directement entamer une discussion avec elle, histoire de mieux la connaître. Malheureusement cette seconde personnalité m'en empêche...

- Je m'excuse quand même de vous avoir dérangé lors de votre petite balade.


continua-t-elle. Elle n'a vraiment pas à s'excuser... Théoriquement, c'est moi qui suis en tord... Malgré le fait que j'avais grandement envie d'en connaître un peu plus sur cette Osano, quelque chose m'irritais grandement... A moins que je n'ai pris 20 ans en quelques minutes, il ne me semble pas que j'ai besoin d'être vouvoyer! Je sais que ça pars d'un bon geste, une façon de me montrer qu'elle à une sorte de "respect" envers moi. Ou un truc du genre... mais j'ai horreur qu'on me vouvoie!! Contre toute attente, Osano sortit de sa poche sa main refermée sur quelque chose que je ne reconnus pas tout de suite. C'était une seringue! Mais qu'est-ce qu'elle fabrique avec des seringue dans les poches elle? Mon visage intrigué était bien voyant, malgré les efforts que j'avais essayé de faire, en vain. Définitivement Osano éveillait ma curiosité...

- J'espère ne pas t'avoir fait peur en mettant ma main dans ma poche. Disons que c'est un tic de farfouiller à l'intérieur pour m'assurer que mes armes soient toujours en ma possession.


Donc... tes armes... ce sont des seringues? C'est vrai que ça peut être assez dangereux selon le produit qu'on mettra dedans. Mais comment dire que ça n'impressionne pas des masses? En tout cas, c'était original, et je trouvais que ça renforçais son petit côté intriguant. Un peu prise au dépourvut, je commença à bafouiller une espèce de présentation à la noix:

- Euh moi, je suis, enfin je m'appelle Akkami. Akkami Kuuyami! Mais tu peux m'appeller... Akkami, enfin, si tu veux bien sûr! Je ne vais pas te forcer à m'appeler de tel ou tel façon! Ah ah... ça serai stupide! Et puis, tu peux me tutoyer tu sais, je n'ai que 16 ans! Pas 47!

Je me mis à rire, d'un rire très niais et super gênant... Voilà que ma personnalité de façade était complètement partie en vacances! Jamais je n'arriverai à trouver un juste milieu, non? Après avoir réussi à me ressaisir un peu, je finis ma phrase avec un peu plus de sérieux, sans pour autant par-être froide ou lointaine, non, un milieu que j'arrivais rarement à trouver. Un léger sourire s'était accroché aux coins de mes lèvres, adoucissant un peu l'expression sur mon visage:

- Tu n'as pas à t'excuser, c'est moi qui n'aurai pas dus te confondre avec une biche... Et puis, tu as bien fais de demander à ce que je sorte de ma cachette car je pense que si tu ne m'aurai pas avertie, je t'aurai taillée avec mon sabre...

Impossible pour moi de ne pas me représenter la scène dans ma tête. Ce fus également plus fort que moi de repenser à ces gamins des rues que j'avais dus arrêté pour ma première mission... Je me demande ce qu'ils sont devenus aujourd'hui... Qu'importe! Je n'avais pas à culpabilisé pour ça. J'ai déjà réussi à sauver leurs vie... De la mort par le sabre de ma Capitaine en tout cas... Je continuais en secouant légerement la tête pour chasser de mon esprit ces images que je m'étais inventée.

- En tout cas, mêmes si tes seringues n'en donnent pas vraiment l'air, j'en suis sûre que ce n'est pas de l'eau qu'il y à dedans, je me trompe? Ça doit être pratique aussi, une arme aussi petite... C'est passe-partout!

finis-je dans un petit rire. Contrairement à moi, elle pouvais sortir armée sans qu'on voie qu'elle soit soldate! Boh, ça ne me dérange pas tellement moi, qu'on me voit armée. De toute façon, je n'ai aucune raison d'avoir honte de mes armes! Je les ais depuis mon enfance, elles sont une partie intégrante de moi! Raison pour la quelle je ne m'en sépare que très rarement.

A l'entente de mon âge, Osano lâcha un petit sourire.

- Ahaha, non en effet tu as raison. Ce n'est affectivement pas de l'eau. Mais un poison concocté par mes soins. C'est pratique et discret, bien que je les utilise en cas d'extrême urgence. Vois -tu, je n'ai jamais dit qu'ils ne pouvaient pas être.. mortel.

Ehhh oui... Après tout, ça reste des armes. Elle n'allais pas mettre de la grenadine non plus... A moins que la grenadine soit toxique pour le corps humain? Ou peut être pour un autre animal? Bah! A quoi je pense moi là? Restons un minimum sérieuse! Il faut que j'arrive à peu près à garder mon calme... Je rangeais mes armes à leurs endroit respectifs, Kim, mon sabre, entre ma ceinture et mon épais leggings, et Kinu, mon fouet, enroulé autour d'un bouton qui le maintenait fermement à cette même épaisse ceinture de cuire. Après tout, pourquoi restée les armes à la main, Osano n'avait pas l'air de vouloir se battre, ni moi d'ailleurs.

- Et bien et bien, ravie de faire ta connaissance Akkami. Et dit moi, tu te balades souvent en forêt? En tout cas moi, c'est une habitude que j'ai, et j'apprécie beaucoup.

poursuivit-elle. A peine avais-je ouvert la bouche qu'elle continua:

- Voudrais-tu faire plus ample connaissance en marchant un peu? Ce serai peut être plus agréable, non?

Mais elle est bien bavarde cette madame! Ma remarque mentale me fit très discrètement sourire. Elle avait réussi à me mettre de bonne humeur.

- De même, ravie de te rencontrer, Osano!

dis-je simplement en fixant sa seringue et le liquide qu'elle contenait. Puis je releva les yeux vers la jeune femme, répondant à sa question:

- Je viens souvent ici, oui. C'est même dans cette forêt que je suis née. Alors je la connait bien. Mais je n'y vais plus pour rendre visite à ma famille, je viens ici simplement pour me promener, comme toi, ou pour chasser, comme ce que j'étais venue faire aujourd'hui... Avant que je ne te confonde à une biche...

finis-je un peu honteusement. Comment pouvons-nous confondre une biche à une humaine!? Normalement, j'évite les personne, de peur justement à devoir entamer une discussion des plus ennuyeuse. C'est peut être pour ça qu'elle ne m'a jamais croisée? Et puis, de base, je ne chasse pas l'humain, je chasse la bête, alors... Je n'aurai aucune raison de courir après les promeneurs!

- D'habitude, j'essaie de ne croiser personne, c'est sûrement pour ça que tu ne m'a jamais vue avant?

dis-je en souriant, commençant les premiers de notre balade, lui faisant comprendre que j'étais d'accord de me promener à ses côtés, en discutant de tout et de rien.

- Oui, ça doit être la raison en effet. Mais pourquoi tu essayes de ne croiser personne? C'est pourtant agréable de se balader à plusieurs non?

fit la jeune femme en me suivant. Nous entamons alors une marche agréable entre les arbres teintés d'orange. Pourquoi j'essaie d'éviter les gens lorsque je sors? Pour ne pas les prendre pour des biches par exemple! Non, sérieusement, je ne sais pas, c'est un reflex d'éviter le contact. Je ne m'en rend pas spécialement compte. Je sais que lorsque j'entends quelqu'un derrière moi, j'ai tendance à accélérer le pas ou au contraire, me cacher pour laisser passer cette personne. Je le fais sans vraiment m'en rendre compte. Suivant le pas de la plus âgée, je lui répond posément:

- Je ne sais pas vraiment... Comme tu as du le remarquer tout à l'heure, j'ai un peu du mal à m'exprimer... Alors j'évite un peu le contact humain... C'est... comme un reflex.

J'avais longuement chercher mes mots. Je n'avais pas vraiment envie de dire que je suis une grosses asociale bipolaire qui était actuellement en train de parler à une presque inconnue. Ce n'était pas crédible du tout, même si c'est la vérité... J'observais de temps à autre Osano qui marchait. Par moment, elle me semblait nostalgique. Enfin, ce n'était peu être que mon imagination. Mais lorsqu'elle levait les yeux pour regarder le feuillage chaleureux des arbres, une expression qui m'étais très bien connue teintait son visage. Après tout, tout le monde peu être nostalgique pour la moindre petite chose. Un souvenirs très ancien comme un plutôt récent.

- En tout cas, j'espère que la prochaine fois que nous nous verrons, tu ne me prendras pas pour une biche!

avait-elle dit en souriant. Hééé... Le malaise! C'est pas ma faute! J'avais besoin de sortir pour me calmer cette migraine et dans le reste de douleur qui me restait, je l'ai confondue avec une biche! C'est pas vraiment ma faute! Malgré la gêne qui clouait mon regard au chemin, je me laissais rire, après tout, ce n'est pas tout les jours que je rencontre quelqu'un que j'arrive à supporter! Et même, que j'apprécie.

Osano était partie pour répondre quand un bruit sourd se fit entendre non loin de nous. La jeune femme sortit alors ses seringues. Ce fut plus fort que moi de frémir imperceptiblement d'excitation. J'allais peut être voir Osano combattre avec ses armes assez... originales! Quand à moi, j'étais restée les mains dans les poches de mon sweet. J'avais l'habitude de ce genre de situation. Bien que je ne sous estimait pas la bête, non, simplement, il est rare qu'un animal attaque sans aucune raison valable... Mais bon, si Osano sortait ses joujou, j'allais devoirs faire comme elle.

- Qu'est ce que c'est que ça?!

avait-elle dit en partant vers la source du grognement. Ce qui me fit sourire. On aurai presque dit un enfant complètement ignorant du danger. Péniblement, je sortais Kim, mon sabre. Au cas ou ça dégénèrerais, ce qui était fort probable vu l'acte complètement insouciant de Osano.

- Hey la bête! S'il te plait, si c'est une blague c'pas tellement drôle tu sais?

Ces paroles me rappelèrent drôlement les premiers mots qu'elle m'avait annoncer! Enfin, si elle commençais à chercher les poux à cet bête qui, vu son grognement, n'avait pas l'air d'être un lapin, je pense que ça va vite partir en vrille! Je me mettait alors en position, prête à trancher quoi que se soit qui nous attaquerai, ou plutôt, qui attaquerait Osano, je ne suis pas trop en danger moi, là...

- Akkami! COUREZZZZZZZZZZZ

Osano était partie en courant... Ah? Voilà que cette bête s'était montrée! Si Osano ne voulait pas lui faire de mal, je ne lui en ferai pas. Je la suivit alors en empruntant le même pas de course qu'elle, rangeant à la vas-vite mon Kim. Rah non mais sérieux! On voulait se promener, ben voilà qu'on va en voir, du décor!

- Je t'ai déjà dis de me tutoyer!!

lançais-je à ma camarade que je laissais à quelque pas devant moi. Pas besoin de me retourner pour savoir que l'animal se trouvais lui aussi non-loin de nous! Je ne savais pas vraiment ce que c'était mais tout ce que j'ai pu apercevoir c'était une touffe noir. Vu sa rapidité, je dirai que ça doit être un canidé, ou quelque chose du genre. C'est gentil les chiens! Faut pas leur faire de mal! Peut être appartient-il à une chasseur? Roh je sais pas mais si je tiens à mes jambes, je ferai mieux de courir! Enfin... ça ne me ressemble pas de prendre la fuite, devant une bête de plus! Rah la honte!

- Osa!! Tu compte courir loin comme ça!?

Intriguée par la vrai nature de notre poursuivant, je m'étais retournée, ne serais-ce qu'une seconde. Mais c'était la seconde de trop. Eh ouais... Qui dit forêt dit arbre, qui dit arbre dit racines, et qui dit racines dit pétage de gueule si on regarde pas où on va! Je me ramassais la tronche avec brio contre la terre un peu humide recouverte de feuille morte. Saleté de pied! Pas capable de passer par dessus, non, fallait qu'il passe au dessous de la racine! Ne prenant même pas attention à la douleur qui me brûlait la joue, je tentais de me relever, mais la peur d'être rattrapé par le canidé me saisissait les jambes...

- Akkami! Tu vas bien?!

lança Osano en fouillant ses poches à la recherche d'une seringue. Une fois son arme trouvée, elle ne tarda pas à la lui enfoncer dans l'épaule dans un lancé très précis. La bête s'effondra sans demander son reste. C'était vraiment pathétique... J'avais eu peur devant un animal... Bon, aussi j'avais mes excuses. Cette migraine et puis le fait que Osano n'avait pas l'air de vouloir la tuer. Enfin, ce n'est quand même pas quelque chose dont j'allais pouvoir me vanter. Même si je ne me vante jamais. Parce que je ne parle à quasi-personne au sein de la Guilde. Ah...

- Tu vas bien? J'espère que tu n'es pas blessée ?

continua-t-elle. Je me contentai de me remettre à genoux, ignorant la douleur qui me brûlait la cheville. Je ne suis pas blessée non, je suis humiliée! Enfin... Passons. Personne d'Avelann ne m'a vu, alors ça ira! Ça va aller, pas la peine de péter un câble... C'est bon! J’époussetais mes vêtements en répondant, souriante, essayant de cacher ma gêne:

- Ça pourrai mieux aller mais t'inquiète pas, je n'ai rien de grave! Merci bien!

Je saisi sa main aidante et me redressa. Le jeune femme vérifiait autour de nous s'il n'y avait plus de bêbêtes qui voudraient nous humilier. Je poussais alors un soupir exaspéré en me remémorant l'action. Je fit alors les quelques pas qui me séparait du loup anesthésié en me demandant ce qu'il lui avait prit de nous attaquer bêtement comme ça... Peut être qu'on était su son territoire? Sûrement... J’observais alors son pelage et retira la seringue de son épaule. Le pauvre. Même si à cause de lui j'ai été ridiculisée, il ne faisait que se défendre. Je suppose. Un peu inquiète à son sujet, je demandais à Osano:

- T'es bien sûre que c'est de l’anesthésiant ce qu'il y avait dans ta seringue? Pas un espèce de poison à effet retardé?

La bête respirait encore mais assez lentement...

- Oui bien sûr. Ne t'en fais pas. Il se réveillera dans quelques minutes.

Ouf, me voilà rassurée. Après tout, c'était un peu de ma faute si elle a du le piquer... Si je n'étais pas tombée aussi! Osano effectua quelques pas vers la bête et la mit en état de sécurité. Au final, elle aussi ne voulais pas la blesser. D'un côté, ça me rassure de ne pas avoir sympathiser avec une brute! Se tournant vers moi, elle m'annonça en souriant:

- On devrait s'éloigner pour éviter de se refaire poursuivre.

Effectivement, même si je pense qu'après ce petit somme forcé, ce loup de sera pas trop de goût à repartir au pas de course! Osano partit alors la première. Je me retournais alors une dernière fois vers la bête qui m'avais bien fais stresser un coup puis partit à la suite de la jeune femme, pressant un peu le pas afin de la rattraper. On avait marché quelques instant sans rien dire. Je ne trouvais pas ça spécialement désagréable, vu que c'était comme ça que se déroulait la moitié de mes sorties avec ma sœur. Osano vient quand même briser le silence pour me demander:

- Bon! Après cette courses pour le moins épique, tu veux faire quelques chose en particulier?

Quelque chose de particulier? Je regardais mes pieds, cherchant quelque chose qui me tenterai de faire à présent. Mais rien de particulier ne me vient... C'était gentil de sa part de me demander, mais je n'avais absolument aucune idée! Je lui répondis alors, un peu gênée, ne lâchant pas mes pieds de vue, de peur de me reprendre une racine, même si ça ne devrai pas arriver, mais avec cette fichue migraine, je ne suis jamais à l’abri!:

- C'est gentil de demander, mais pour l'instant je n'ai pas vraiment d'idée de ce que je veux faire!

Peut-être qu'elle voulait rentrer à sa Guilde, elle? De base, j'étais venue pour chasser, et elle, juste pour se promener, je crois... A elle de voir si elle à envie de faire quelque chose d'autre avant de rentrer.

- Je te laisse choisir! Je te suis!

lui dis-je en souriant. Après tout, je n'allais pas m'imposer alors qu'elle venait de me sauver la mise face à ce petit canidé!