Vous avez une ville à protéger ! Rejoingnez votre Guilde et plongez dans l'aventure qui vous attend au sein de celle-ci !
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 :: Orchedin :: Quartier Est :: Dans les Quartiers Est Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

En patrouille - [Privé Elyu]

Ariemm
Ariemm
Fondatrice Ariemm
Messages : 567
Date d'inscription : 19/02/2016
Age : 22
Mer 23 Nov - 14:02
Ariemm
Après avoir pris un rapide petit déjeuné à Avelann, Elyu et moi étions partis avec deux autres soldats matinaux en patrouilles dans les Quartiers Est. Bien que ses quartiers soient d'un naturel tranquille, mieux valait ne pas les négliger. Ils abritaient le temple de Sêlin et il aurait été catastrophique à mes yeux que de quelconques sinistres évènement s'y produise.
A vrai dire, je n'étais pas parti en patrouille depuis un moment. Je ne tenais pas en place. Courant d'un bout à l'autre des larges rues du quartier, j'étais à l'affut du moindre individu louche. Je pouvais presque entendre Sauvage, mon katana que je gardais accroché dans le dos, me murmurer à l'oreille de le sortir de son fourreau. Je ne demandais que ça! Mais les quartiers étaient très calmes. Les habitants commençaient à peine à sortir de chez eux. Ils regardaient passer notre groupe avec un mélange de curiosité et d'admiration dans les yeux. Je leur adressais un sourire auquel ils répondaient par un salut respectueux. Cela m'amusait toujours beaucoup. Les Capitaines étaient apparemment pour les Orchediens des personnes très respectables, qu'importe l'âge. Je me demandais si ils en pensaient autant de mes Lieutenants, qui, à mon avis, étaient bien plus méritant que moi.
Bientôt, j'emmenai le groupe dans des rues plus étroites du quartier. Les grandes avenues ne m'inspiraient pas beaucoup aujourd'hui, et mon instinct me guidait plutôt dans les zones plus reculées. Nous marchâmes en silence encore un moment jusqu'à atteindre une petite place où je fis arrêter un instant les groupe. L'endroit était charmant, et tout un petit monde s'y affairait déjà.


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Elyu
Elyu
Maître du Potin
Messages : 431
Date d'inscription : 27/07/2016
Age : 22
Sam 26 Nov - 15:21
Elyu
Accompagnées de deux Soldats, nous étions arrivées aux Quartiers Est d'Orchedin afin de patrouiller. Ariemm semblait très excitée. Personnellement, j’étais plutôt blasée, car même si je n'en avait pas fait depuis longtemps, une patrouille restait une patrouille. Rien de bien incroyable. Je regardai les deux Soldats et me demandai vaguement ce qu'ils pensaient de voir leur Capitaine sautiller dans les rues de la ville.
Comme elle était devant moi, je pouvais voir son katana battre dans son dos. Cela faisait presque bizarre de voir quelqu'un d’aussi maigre et petit porter une arme aussi naturellement. Je sentis mon arme à moi me battre l'arrière des jambes. Contrairement à Ariemm, je ne la portais pas dans le dos, car je trouvais que ce n'était pas pratique à dégainer. Le fourreau de mon épée était suspendu à ma ceinture, et incliné presque à l'horizontale, derrière mes cuisses.
Ariemm nous fit tourner dans une ruelle bien moins large que celle que nous venions de suivre. Elle était également plus sombre, et je me reconcentrai. Même si nous nous trouvions dans les Quartiers Est, donc les plus riches de la ville, ces ruelles n'en étaient pas moins plus insalubre que les larges boulevards que nous parcourions jusqu'à présent.
Après avoir marché un moment, nous débouchâmes sur une petite place. Ariemm s'arrêta, ce qui me laissa tout le loisir d'observer le lieu. La place était déjà pleine d'activité et de bruit. Des enfants jouaient, des commerçants avaient ouvert leur boutique et interpelaient les passants. Tout semblait paisible. Jusqu'à ce que retentisse un cri, qui venait d'une des maison délimitant la place. Une femme en sortit, elle regarda autour d'elle puis nous vit. Elle se précipita alors vers nous. Je fronçai les sourcils et la regardai s'approcher. Mais que se passait-il ici ? La femme arriva à notre hauteur, un peu essoufflée, et balbutia :

-M-Mon mari !... Il ne bouge plus et... et la v-vitre, la vitre est cassée.. Je ne comprends p-pas ce qu'il s'est passé !... Je vous en prie !...


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Ariemm
Ariemm
Fondatrice Ariemm
Messages : 567
Date d'inscription : 19/02/2016
Age : 22
Dim 27 Nov - 13:20
Ariemm
A peine avons-nous eus le temps de faire une halte sur cette placette qu'un cri de femme retenti. Je me retournai rapidement en direction du bruit. Une femme à l'air paniqué sortait d'une petite maison au bout de la place. Elle jeta des regards désespérés autour d'elle avant d'apercevoir notre patrouille. Elle se rua en notre direction et bredouilla :

- M-Mon mari !... Il ne bouge plus et... et la v-vitre, la vitre est cassée.. Je ne comprends p-pas ce qu'il s'est passé !... Je vous en prie !...

Elle était si paniqué qu'elle ne parvenait pas à aligner deux pensées correctement. Elle ne semblait pas non plus comprendre se qui s'était passé. Pas plus que les deux soldats, Elyu et moi-même, d'ailleurs. Je m'approchai de la femme, curieuse, et lui demanda d'un ton enjoué malgré la situation que l'Orchedienne avait l'air de trouver gravissime :

- Bonjour madame ! Pouvez-vous être plus clair, s'il vous plait ? Nous nous ferons une joie de vous aider, mais je ne suis pas sûre d'avoir bien compris le problème.


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Elyu
Elyu
Maître du Potin
Messages : 431
Date d'inscription : 27/07/2016
Age : 22
Mer 30 Nov - 13:51
Elyu
Tout comme moi et je pense les Soldats, Ariemm n'avait pas tout à fait compris ce qui pouvait bouleverser ainsi la femme paniquée :

-Bonjour madame ! Pouvez-vous être plus clair, s'il vous plait ? Nous nous ferons une joie de vous aider, mais je ne suis pas sûre d'avoir bien compris le problème.

La pauvre dame n'arrivait plus à parler sans balbutier. Je m'approchai calmement et tâchai de la rassurer, ce qui n'était évidemment pas mon fort.

-Madame ? Calmez-vous, tout ira bien. Votre mari n'est sûrement pas mort, rassurez-v -..

Je n'eus pas le loisir de terminer ma phrase, car avant que je réalise ce que j'avais dit, elle se mit à pleurer plus fort encore. Mince, me dis-je, maudissant mon manque de tact mais pourquoi j'ai dit ça ?... J'étais vraiment irrécupérable. J'essayai de me rattraper en posant ma main sur son épaule :

-Euh... Désolée, ce n’était pas ce que je voulais dire. Votre mari est en parfaite santé, j'en suis sûre.

Juste un peu inconscient.

Je poursuivis :

-Si vous vous calmez, tout se passera bien. Maintenant, il faudrait que vous nous meniez au lieu du... de l'incident, pour que nous puissions enquêter.

-Je... Enquêter ?..Oui... oui, bien sûr... Ve-venez, répondit-elle en pleurnichant toujours.

Soulagée, je soupirai. Bon, je ne m'en étais pas si mal sortie, en fin de compte.
La femme nous guida vers la maison dont elle venait de sortir en courant. Nous la suivîmes et entrâmes dans la maison. Une fois arrivés, nous empruntâmes un couloir. On voyait bien qu'on se trouvait dans le quartier riche de la ville, car la maison était plutôt grande, spacieuse et bien meublée. La femme passe la première porte à gauche et je pus voir qu'en effet, la vitre était joliment brisée. Des éclats de verres parsemaient le sol et rendaient la pièce étincelante sous le soleil du matin rentrant pas la fenêtre.

-Voilà, c'est ici, précisa la femme, à présent un peu plus calme.

Elle n'avait pas vraiment besoin de le dire. Son mari était étalé par terre au milieu du verre, encore inconscient. Je m'approchais précautionneusement, les morceaux de vitre aiguisés craquant sous mes bottes. Je me penchai sur le corps pour prendre son pouls. Comme je m'y attendais, je le sentis immédiatement. Je me relevai et apostropha sa femme :

-Madame ? Votre mari est juste évanoui, il va bien.

Elle eut soudain l'air très soulagée. Je regardai autour de moi. De nombreux tiroirs étaient renversés, leur contenu répandu sur le sol. Tout ça ressemblait fortement à un cambriolage. Un cambriolage qui avait tourné en agression. Le voleur avait sûrement été surpris pendant son méfait.

-Capitaine, je pencherais pour un vol doublé d'une agression.


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Ariemm
Ariemm
Fondatrice Ariemm
Messages : 567
Date d'inscription : 19/02/2016
Age : 22
Jeu 1 Déc - 9:50
Ariemm
Elyu s'approcha à son tour de la dame et tenta de la rassurer, m'épargnant cette tâche. Je n'avais même pas essayer, trop sûre que la situation empirerait à la moindre tentative. Elyu ne semblai pas plus à l'aise que moi pour ce genre de chose. néanmoins, si elle n'étais pas très adroite, elle n'avait pas l'air de se moquer de la pauvre femme.

- Madame ? Calmez-vous, tout ira bien. Votre mari n'est sûrement pas mort, rassurez-v...

A ces mots, la femme se mit à pleurer plus fort encore. Elyu se hâta de récupérer son erreur et posa une main sur l'épaule de l'Orchedienne. Je ne dis rien, et laisse Elyu faire. De toute façon, je n'aurais pas fait mieux à sa place. C'était vraiment embêtant d'être aussi maladroite. Notre rôle était de protéger les habitants d'Orchedin et cela passait aussi par un soutient moral. Je jetai un regard aux deux soldats qui nous accompagnaient. Ils n'avaient pas dit un mot depuis le début, peut-être aussi démunis que nous. Elyu poursuivit :

- Si vous vous calmez, tout se passera bien. Maintenant, il faudrait que vous nous meniez au lieu du... de l'incident, pour que nous puissions enquêter.

La femme répondit en reniflant, l'air un peu perdue :

- Je... Enquêter ?..Oui... oui, bien sûr... Ve-venez.

Soulagée qu'elle se décide enfin à nous mener à l'action, je la suivis du pas le plus neutre possible, Elyu et les deux soldats à mes côtés. Nous entrâmes dans la maison. C'était vaste, propre, lumineux et richement décoré. Le jeune couple n'habitait pas dans les Quartiers Est par hasard. Nous empruntâmes un couloir, carrelé par de grandes dalles de marbre blanc. Sans pouvoir m'en empêcher, je saute de carreaux en carreaux, évitant les joins. J'aimais beaucoup faire cela, mais chez moi, il y avait toujours eut du parquet. Nous suivîmes la femme, dans la première pièce à gauche. Une grande vitre qui donnait sur une ruelle perpendiculaire à la placette était brisée en mille morceau et, au sol, gisait le corps de son mari.

- Voilà, c'est ici.

Fit inutilement la femme, à présent plus calme. Me devançant, Elyu s'avança sur les éclats de verre et prit le pouls de l'homme. Elle se releva rapidement et annonça :

- Madame ? Votre mari est juste évanoui, il va bien.

La femme poussa un soupir soulagé, mais je n'y accordait aucune attention, concentrée sur l'état de la pièce. Les tiroirs étaient renversés et leur contenu sans valeur, renversé sur le sol. C'était sans aucun doute un vol. Le malfrat, sans doute pris sur le faite par l'homme, ce serai défendu de manière brutale avant de prendre la fuite. Elyu se tourna vers moi et déclara de son ton toujours aussi neutre et amusant :

- Capitaine, je pencherais pour un vol doublé d'une agression.

Je souris. Tous le monde était apparemment arrivé à la même conclusion. Même les soldats, qui n'avait rien dit, hochaient la tête, approbateur.

- En effet! Ce malfaiteur mérite une bonne correction je pense.

Il n'allait pas être facile de retrouver le malfrat. A l'heure actuel, il pouvait être n'importe où et nous n'avions aucun indice pour le retrouver. Il fallait être rapide et chanceux. Je me tourne vers l'un des soldats et demande d'une petite voix chantante :

- Katell, pourrais-tu aller chercher un médecin pour ce monsieur? Il serai dommage de le laisser dans cet état.

Il approuva d'un signe de tête et décampa. J'étais très pressée de partir à la poursuite du voleur, mais sans aucun indice, la mission était compromise. Je me tournai donc vers la dame et l'interrogea de ma petite voix joyeuse :

- Madame, il nous faudrait quelques renseignements. Avez-vous déjà été victime, vous ou vos voisins, de vol similaires? Peut-être que vous connaissez le visage du voleur ou bien un endroit où il serai probable qu'il se cache?
Revenir en haut Aller en bas
Elyu
Elyu
Maître du Potin
Messages : 431
Date d'inscription : 27/07/2016
Age : 22
Ven 2 Déc - 19:16
Elyu
Les Soldats hochèrent la tête et le Capitaine sourit et approuva :

-En effet! Ce malfaiteur mérite une bonne correction je pense.

On n'aurait pu mieux dire. Il était impossible de laisser une personne capable de faire ça en liberté dans les rues d'Orchedin. Il allait bien falloir faire quelque chose, le trouver en premier lieu. Le problème étant comment le retrouver. Il allait falloir interroger les passants, mais comment différencier un voleur d'un civil ordinaire ?

- Katell, pourrais-tu aller chercher un médecin pour ce monsieur? Il serai dommage de le laisser dans cet état, demanda Ariemm à l'un des deux Soldats.

Le dénommé Katell s'empressa d'acquiescer et partit en vitesse.
Puis Ariemm s'enquit auprès de la jeune dame :

-Madame, il nous faudrait quelques renseignements. Avez-vous déjà été victime, vous ou vos voisins, de vol similaires? Peut-être que vous connaissez le visage du voleur ou bien un endroit où il serai probable qu'il se cache?

Sous l'avalanche de questions, la pauvre pâlit et cligna des yeux, toujours un peu sous le choc. Elle finit par nous donner une réponse à moitié satisfaisante :

-J'ai entendu parler de... vols dans les environs, mais je n'ai aucune idée de si c'est le même voleur. Je n'ai pas vu son visage, mais j'ai vu qu'il portait une écharpe... Vert sombre, si je ne me trompe pas. Je ne sais pas du tout où il pourrait être maintenant, je crois qu'il est parti à droite dans la ruelle, car à gauche, ça donne sur la place.

Une écharpe verte partie par la droite, c'était déjà ça. Je ne savais pas du tout si ça allait suffire pour le rattraper, mais c'étaient tout de même des informations précieuses. D’ailleurs, au vu de l'état de choc dans lequel elle se trouvait quand elle était venue à notre rencontre, je m'étonnai qu'elle se rappelle de tout ça.

-Merci, madame, ces informations nous seront très utiles, dis-je pour la forme.

Puis, à Ariemm :

-Qu'en dites-vous, Capitaine ? On y va ? Ou va-t-on d'abord demander quelques renforts ?
Revenir en haut Aller en bas
Ariemm
Ariemm
Fondatrice Ariemm
Messages : 567
Date d'inscription : 19/02/2016
Age : 22
Dim 4 Déc - 17:28
Ariemm
Noyée sous mes questions, la jeune femmes pâlit et cligna des yeux avant de bredouiller :

- J'ai entendu parler de... vols dans les environs, mais je n'ai aucune idée de si c'est le même voleur. Je n'ai pas vu son visage, mais j'ai vu qu'il portait une écharpe... Vert sombre, si je ne me trompe pas. Je ne sais pas du tout où il pourrait être maintenant, je crois qu'il est parti à droite dans la ruelle, car à gauche, ça donne sur la place.

Je ne m'attendait pas à autant d'information de sa part. Qu'elle se souvienne d'autant de chose après un tel drame était vraiment un grand coup de chance pour nous. Une écharpe vert sombre, ce n'était pas tous les Orchediens qui en avait une! Je repris un peu espoir, et dû me retenir de toute mes forces pour ne pas filer immédiatement à la poursuite du malfrat. Elyu prit une fois de plus l'initiative en remerciant la jeune femme avant de se tourner vers moi :

- Qu'en dites-vous, Capitaine ? On y va ? Ou on va-t-on d'abord demander quelques renforts ?

Hors de question d'aller chercher des renforts! Ce serai perdre une bonne fois pour toute le voleur! Le temps de rentrer à Avelann pour rassembler une patrouille serait bien trop important. De plus, ce pauvre voleur ne fait déjà pas le poids contre seulement un soldat. Lui en opposer encore d'avantage ne serait pas plus utile. Je secoue la tête, un grand sourire sur le visage :

- Les renforts ne seront pas nécessaire! Allons-y sans plus attendre, Elyu!

Toute heureuse, je ne pris même pas le temps de ressortir par la porte et sautai par la fenêtre. Dehors, je sorti enfin Sauvage de son fourreau. Le bruit de sa lame sortant de l'étui ne me fis que trop plaisir. Suivant mon instinct, je partis à toute allure dans la rue, esquivant les passants, à l'affût du moindre bout d'écharpe verte.
Revenir en haut Aller en bas
Elyu
Elyu
Maître du Potin
Messages : 431
Date d'inscription : 27/07/2016
Age : 22
Ven 9 Déc - 18:12
Elyu
Ariemm afficha un large sourire et répondit :

-Les renforts ne seront pas nécessaire! Allons-y sans plus attendre, Elyu!

J'étais tout à fait d'accord. Nous étions déjà trois, cela devrait être suffisant pour venir à bout d'une personne. De plus, la personne en question n'attendrait sûrement pas que nous soyons allés chercher les renforts pour s'éloigner de plus en plus. Ariemm sauta par la fenêtre, au grand étonnement de la dame qui ne s'y attendait pas vraiment. Je lui lançai un regard imperturbable et suivis mon Capitaine dans la ruelle, suivie du deuxième Soldat qui était toujours là. Ariemm dégaina son sabre et partit sans nous attendre. Je poussai un soupir et me dis que moi aussi, je ferais bien de sortir mon arme. Je refermai mes doigts sur la froide poignée de mon épée et la tira de son fourreau. Je fis signe au Soldat de se tenir prêt à faire de même si nécessaire, puis suivit le Capitaine qui filait comme une flèche, comme si la seule chose qui existait toujours était une écharpe vert sombre. Au moins, elle évitait les passants. Sans un mot, je me mis à courir à sa suite. Il ne fallait pas que je la laisse me distancer. Ce n'était peut-être qu'une question de fierté, mais je n'avais pas envie qu'elle termine cette mission sans moi, surtout vu le manque d'action ces jours-ci... J'accélérai donc et la rattrapai.

-Capitaine, lorsqu'on l'aura retrouvé, qu'est-ce qu'on fera ? lui demandai-je.
Revenir en haut Aller en bas
Ariemm
Ariemm
Fondatrice Ariemm
Messages : 567
Date d'inscription : 19/02/2016
Age : 22
Sam 10 Déc - 14:06
Ariemm
Bien vite, je vis du coin de l'oeil qu'Elyu, puis le troisième soldat m'avais rattrapé. Sans doute qu'ils étaient tout aussi impatients que moi de retrouver ce voleur et ne voulait pas se laisser distancer. Cela n'avait pas été mon intention en partant devant. J'avais juste agit sans trop réfléchir. Prévenante, Elyu demanda :

- Capitaine, lorsqu'on l'aura retrouvé, qu'est-ce qu'on fera ?

J'esquivais habilement un passant avant de répondre dans un petit éclat de rire :

- On l'attrape, pardi!

J'adressai un petit clin d'oeil moqueur à ma Lieutenante, qu'elle pouvait prendre comme elle le souhaitait, mais auquel j'avais déjà donné un sens précis : il serait bien naïf de croire que la capture de ce malfrat me satisferai. Aujourd'hui, j'avais besoin de m'amuser un peu, et ma patience ne serai donc pas au rendez-vous.
Soudain, j’aperçus sur le côté une ruelle qui m'interpella. Étroite et assez sombre, elle ne semblait pas mener à un cul-de-sac. Je fis signe à Elyu et au soldat de me suivre, écoutant mon instinct, comme mon père me l'avait appris. Cette méthode était loin d'être rationnelle et efficace, mais à défaut de pistes fondées, cela pouvait se révéler extrêmement pratique. Nous nous approchâmes donc de l'entrée de la rue. Un courant d'air gelé accompagné d'un léger sifflement m’accueillit. Cette fois, c'était sûr, la ruelle débouchait bien quelque part. J'examinais de plus près les murs des bâtisses qui encadrait le passage : faits de pierres blanches et recouverts de plantes grimpantes, comme la plupart des bâtiments des Quartiers Est, il n'y avait là rien de bien remarquable. En revanche, je constatai que seule très peu de fenêtres donnait sur cette rue et qu'aucune porte ne s'y trouvait. Trouvant cela intéressant, je m'engouffrais dans le passage. Plus loin dans la ruelles, les plantes grimpantes qui escaladaient les murs des bâtisses se firent plus nombreuses. Je reconnaissais du lierre, du liseron, de la glycine et de la vigne vierge pour la plupart, mais il y avait aussi un rosier grimpant. Je m'arrêtais près de la plante et examina ses branches. Bientôt, je trouvais ce que je cherchais. Là, un brin de laine vert sombre s'accrochait désespérément à une épine, manquant de s'envoler à chaque brises glaciales qui s'engouffraient dans la ruelle. Mes épais cheveux noirs volèrent dans le vent tandis qu'une lueur satisfaite passait dans mon renard. Ce voleur devait être un débutant ou bien un sacré idiot pour laisser derrière lui un tel indice. L'expérience me mettait aussi en garde contre un éventuel piège, mais je doutais qu'il se sache poursuivit. Je me tournai vers le reste de la patrouille, le brin de laine pris entre les longs ongles de mon pouce et mon index annonçant dans un petit rire :

- Je crois que nous le tenons !
Revenir en haut Aller en bas
Elyu
Elyu
Maître du Potin
Messages : 431
Date d'inscription : 27/07/2016
Age : 22
Lun 12 Déc - 18:49
Elyu
-On l'attrape, pardi ! répondit le Capitaine dans un petit éclat de rire accompagné d'un clin d’œil, qui semblait un peu moqueur.

J'haussai un sourcil mais décider de laisser passer, encore une fois, cette petite moquerie légère et quelque peu... inexpliquée. Soudain, au détour d'une autre ruelle, décidément encore plus petite et plus sombre que celle dans laquelle nous étions, Ariemm nous fit signe justement signe d'y tourner, après s'être arrêtée devant. Je frissonnai. Un courant d'air frais traversait mes vêtements. Je vis Ariemm examiner les murs de la ruelle. A mon tour, je les observai de plus près. Des pierres blanches et des plantes grimpantes, rien qui sortait de l'ordinaire. Pourquoi nous avait-elle stoppés ?... Cependant, elle devait avoir remarqué quelque chose de plus, car elle entra dans la ruelle. M'y engouffrant à sa suite, j'observais également de trouver un quelconque indice, mais finalement, le Capitaine s'arrêta sur une plante en particulier. Elle avait des épines, et les autres non. Était-ce important ? Puis je vis ce que le Capitaine voyait : un brin de laine, comme par hasard vert sombre, qui virevoltait dans le courant d'air. Elle l'attrapa et se tourna vers nous, un air satisfait au visage :

-Je crois que nous le tenons !

Hochant la tête, je tentais en même temps de percer la pénombre de l'étroite ruelle. Le voleur était-il là, tapi dans l'ombre ? Je plissai les yeux, mais ne vis rien, aucun mouvement sortant de l'ordinaire. J'avançai alors de quelque pas, dépassant Ariemm et son brin de laine. Le vent semblait souffler sans interruption, dans cette ruelle. Où débouchait-elle ? Je continuai d'avancer. Étrange, je n'entendais pas de bruits venant de la sortie. J'accélérai le pas, de plus en plus intriguée, puis débouchai hors de la ruelle, dans une minuscule place rectangulaire et déserte. Je tournai la tête à gauche, à droite. Et je vis un homme dans un coin de la place. Lorsqu'il me vit, il eut un air paniqué qu'il s'efforça de dissimuler, et emprunta la ruelle la plus proche de l'air le plus nonchalant possible. Le problème était qu'il portait une écharpe, une écharpe vert sombre.
A mon tour, le plus naturellement possible, je me retournai dans la ruelle, vers le Capitaine, et murmurai :

-Il est là !
Revenir en haut Aller en bas
Ariemm
Ariemm
Fondatrice Ariemm
Messages : 567
Date d'inscription : 19/02/2016
Age : 22
Mar 13 Déc - 12:28
Ariemm
Elyu et l'autre soldat hochèrent la tête en concert. Sur ces garde, Elyu avança plus loin encore dan la ruelle. Le vent qui soufflait faisait voler ses cheveux roses. Je me demandai un instant si elle était du genre à être agacée par ce genre de détail. Etre décoiffée était pour moi une habitude et un détail qui me semblait insignifiant, mais j'avais bien conscience que pour certaines femmes, c'était quelque chose de dérangeant. Elle continua son avancée, sans rien laissé paraître, comme à son habitude. D'un signe silencieux, j'invitai le soldat à la suivre. Enfin, j'aperçus la sorite de la ruelle. Comme Elyu forçait le pas, je l’imitai, afin de ne pas me laisser distancer. Nous débouchâmes dans une toute petite placette rectangulaire et déserte. Drôle d'endroit... pensai-je. Immédiatement, mon regard fut attiré vers un coin de la place. Un homme se tenait là. Il aurait presque pu paraître normal, si il n'avait pas eu cet air paniqué mal dissimulé et cette écharpe vert sombre autour du cou. Il emprunta une des ruelles qui quittait la place. Elyu se retourna calmement vers nous et murmura :

- Il est là !

Je n'arrivai pas à comprendre comment elle parvenait à rester si sereine lorsqu'un voleur doublé d'un tempérament violent se trouvait si proche d'elle. Moi j'avais des fourmis dans tous le corps. Impatiente, je bondis à la poursuite du malfrat, oubliant une nouvelle fois d'attendre le reste de l'équipe. Je pris la ruelle par laquelle il s'était enfuit. Bien évidemment, il avait une nouvelle fois disparu. Manque de chance pour lui, la ruelle ne bifurquait pas. Je le rattrapai rapidement. Quand il sentis ma présence, il se stoppa et se retourna. C'était vraiment un débutant. J'en profitai pour lui adresser un sourire des plus innocent et l'interpelai :

- Coucou, toi ! Alors comme ça on vole chez les gens ?

Il eut un petit mouvement de recul. Aucun doute là-dessus : il savait très bien qui nous étions. Voler et frapper un civil était un chose, mais ce petit malfaiteur n'était clairement pas de taille à s'attaquer trois soldats d'Avelann. Il semblait très confus et n'avait pas l'air de savoir s'il fallait répondre ou non. De mon coté, j'attendais belle et bien une réplique de sa part. Cela laisserai le temps au reste de l'équipe d'arriver. Toutefois, s'il donnait une mauvaise réponse ou faisait mine de s'enfuir, je n'aurais plus l'intention d'attendre qui que se soit pour la fête.
Revenir en haut Aller en bas
Elyu
Elyu
Maître du Potin
Messages : 431
Date d'inscription : 27/07/2016
Age : 22
Lun 19 Déc - 8:01
Elyu
À mes mots, le Capitaine, qui m'avait suivie en compagnie du Soldat, passa comme une flèche devant moi et partit une nouvelle fois à la poursuite du voleur. Je trouvais étrange que le voleur ait choisi une place si petite et déserte pour s'arrêter, car il était tout à fait impossible de s'y cacher. Ces pensées n'étaient cependant pas plus importantes que cela, et je me lançai à mon tour à la suite d'Ariemm. Je la vis enfin avec le malfaiteur, quelques mètres après l'entrée de la ruelle.

-Coucou, toi ! Alors comme ça on vole chez les gens ? l'entendis-je clamer joyeusement.

Que devait penser ce petit voleur, coincé là par trois membres d'une Guilde ? Il était sûrement paniqué, pourtant, je ne savais pas si c'était du cran, du sang-froid, ou un signe qu'il était bien un débutant, mais il arrivait à rester plus ou moins calme. Calme, malgré l'air effrayé peint sur son visage.
Le temps que j'arrive, il comprit que le Capitaine attendait une réponse à sa question, même si elle savait bien que oui, il avait bien volé.
Il fronça les sourcils, et dit d'un ton qui semblait être censé inspirer un peu de pitié :

-Ils sont riches ! Ils sont égoïstes et ne pensent qu'à eux ! Ils n'ont pas besoin de toute cette richesse superflue...J'ai volé car je le devais, et pas parce que je le voulais.

-Peut-être, mais vous l'avez tout de même assommé. Vous pensez qu'ils en avaient besoin, de ça ? dis-je d'un ton sec.

Il baissa les yeux. Il avait l'air sincèrement désolé, à présent.

-C'est vrai, j'aurais préféré l'éviter, mais... Je n'ai pas fait vraiment exprès, il m'a surpris et... je l'ai frappé avec un tiroir que je tenais dans la main... Le coup est parti tout seul.

Eh bien, si tous les voleurs d'Orchedin étaient aussi honnêtes que lui, cela nous rendrait la tâche bien plus aisée !
Revenir en haut Aller en bas
Ariemm
Ariemm
Fondatrice Ariemm
Messages : 567
Date d'inscription : 19/02/2016
Age : 22
Mer 21 Déc - 14:15
Ariemm
Je sentis bientôt la présence d'Elyu et du soldat, qui m'avaient rejoins dans la ruelle. Comme tout voleur prit au piège, le malfaiteur passa en mode "justification". Il fronça les sourcils et piailla :

- Ils sont riches ! Ils sont égoïstes et ne pensent qu'à eux ! Ils n'ont pas besoin de toute cette richesse superflue... J'ai volé car je le devais, et pas parce que je le voulais.

J'étais très loin d'avoir pitié de lui. Je ne cherchais même pas à savoir si il disait la vérité ou à savoir qu'elle punition il méritait pour un vol avec circonstances atténuantes. Je me fichais qu'il est volé telles ou telles personnes pour telles ou telles raisons. Je ne voulais que m'amuser avec ce petit voleur puis rentrer à la Guilde. Elyu, elle, semblait toujours aussi concentré et répliqua d'un ton sec :

- Peut-être, mais vous l'avez tout de même assommé. Vous pensez qu'ils en avaient besoin, de ça ?

Le voleur baissa son regard. Il avait vraiment l'air de regretter son action.

- C'est vrai, j'aurais préféré l'éviter, mais... Je n'ai pas fait vraiment exprès, il m'a surpris et... Je l'ai frappé avec un tiroir que je tenais dans la main... Le coup est parti tout seul.

Dans le fond, je savais que même s'il avait assommé un civil, son crime n'était pas si grave, surtout qu'il avait l'air d'être justifié. Elyu semblait aussi convaincue que moi que ce voleur n'était pas une mauvaise personne, pourtant, si elle avait l'air de consentir pour une peine minime, moi j'avais plus de mal à lâcher l'affaire. C'était cela, être Capitaine. Cela avait beau me déplaire au plus haut point, je devais faire preuve d'un minimum de bon sens et de justice. Si j'éliminai ce voleur, non seulement je faisais offense à Sêlin, mais en plus je déshonorais mon père. "Capitaine de Guilde, c'est protéger Orchedin du mal." On ne cessai de me le répéter depuis ma naissance et je connaissais les valeurs d'Avelann mieux que quiconque. Ce voleur n'étais malheureusement pas pour moi le mal dont je devais protéger la ville... J'étais très déçue. Moi, j'aimais la couleur du sang, les jolies traces que formaient les gouttes et les feux d'artifices écarlates provoqués par une lame passant dans la gorge d'un ennemis. Qui aurait-il de si grave à s'amuser un peu avec ce voleur ? Je poussais un soupir discret, résolue à faire passer l'honneur de ma famille avant mon propre intérêt. C'était comme cela qu'on m'avait appris à agir. Je rengainai Sauvage, un peu tremblante avant de lancer au voleur, mon éternelle sourire au visage, malgré ma déception et ma frustration :

- Très bien, nous te croyons. Toutefois, comprend bien qu'on ne peut pas te laisser partir comme ça pour autant. Tu va donc être bien gentil et nous suivre jusqu'à Avelann sans faire d'histoire, d'accord ?

Le voleur opina, la gorge nouée et je fis signe au soldat de l'attraper. Nous quittâmes la ruelle et prîmes le chemin de la Guilde.


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Elyu
Elyu
Maître du Potin
Messages : 431
Date d'inscription : 27/07/2016
Age : 22
Ven 23 Déc - 13:50
Elyu
Le Capitaine rengaina son sabre après un instant d'hésitation, un peu tremblante, notai-je. Que se passait-il ? Je n'arrivais pas à comprendre ce qui la gênait. Le voleur ne semblait plus vouloir s'enfuir, tout se passait pour le mieux.

- Très bien, nous te croyons. Toutefois, comprend bien qu'on ne peut pas te laisser partir comme ça pour autant. Tu va donc être bien gentil et nous suivre jusqu'à Avelann sans faire d'histoire, d'accord ?

dit-elle finalement, et je soupirai discrètement, soulagée. Quelle qu'ait été la chose qui la dérangeait, cela ne semblait pas si grave. Elle avait même pris la parole le sourire aux lèvres. Tendu, le voleur acquiesça, et notre petit groupe s'en retourna vers la Guilde.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Orchedin  :: Orchedin :: Quartier Est :: Dans les Quartiers Est-
Sauter vers: