Histoire
Les cinq premières années de ma vie n'était faites que d'histoires sanglantes que Mère me racontait. Dans ma famille, le jour des 5 ans il faut passer un "test". Il consiste à devoir rester dans la forêt toute une journée entière et de devoir y trouver de quoi se nourrir, savoir se défendre en cas d'attaque et ne pas se perdre. Lorsque mon anniversaire de 5 ans est arriver, ma mère m'a conduite les yeux bandés au beau milieu de la forêt, m'a dit "Akkami, tu enlèveras ce bandeau de tes yeux dans 40 secondes. Ensuite, ton test commencera. Tu devras être rentrée avant la lueur de l'aurore de demain matin. Je te laisse ton sabre et ton fouet avec toi. A demain" sur ces mots, j'entends les pas de Mère s'éloigner. Sa voix était froide et je n'arrivait pas à trouver la moindre touche d'inquiétude. Je commence à compter en gardant sous le pieds mes deux armes. Quand le décompte fut fini, j'en lève mon bandeau des yeux et me l'attaque dans les cheveux. Je me baisse et ramasse mes armes. J'attache Kim, mon sabre, à ma ceinture et passe à l'épaule Kinu, mon fouet. Mes armes étaient bien trop grandes pour moi, elle étaient prévue pour mon âge adulte, mais la famille à toujours fait avec des armes trop grandes et bien trop lourdes. Je commence à avancer dans une direction au hasard. Il était très tôt, et je n'avait pas manger depuis six heures au moins. Mon ventre gargouillait. "Objectif premier: trouver à manger." me dis-je. Je commence à regarder dans les buissons, dans les arbres. Mais aucunes de ces baies n'étaient comestibles. "Mère à bien choisit son endroit!" me dis-je avec peine. J'allais être obliger de chasser. Ma première proie! Je dégaine Kim et avance surement sans faire aucun bruit. J'essaie de sentir l'air, juste histoire de savoir si il n'y avait pas une grosse bête dans les parages... Rien. "C'est déjà ça... Mais bon, il ne faut pas que je panique!" Je continue à avancer en scrutant attentivement chaque arbres, chaque buissons, chaque mouvements. Au bout d'une trentaine de minutes, j’aperçois sur un petit monticule de terre, un grand oiseau. Je ne le connaissait pas. Mais j'avais beau faire taire mon ventre, ce creux commençait à faire mal. Je décide alors de l'attaquer. Je ne savais pas vraiment comment m'y prendre. Alors je lui saute dessus et avec rapidité, lui abat mon sabre sur le crane. Un bruit d'os brisé se fait entendre. Un gros frisson me parcours. L'oiseau s'écroule. Ma main tremble violemment et mon sabre tombe au sol, quelque mètres plus loin. "Ma première proie!" Je me mis à ricaner, puis j'explose de rire. Je me mords les doigts pour m'arrêter. Le monticule de terre était teint de sang. Je m'approche de l'oiseau et m'assure qu'il soit mort. Oui, il ne respirait plus. Je commence à le déplumer avec acharnement, ma faim était la chose à soigner en premier. Une fois entièrement déplumer, je commence à croquer sa chaire, il n'y avait pas grand chose à manger, des os creux et quelques bouts de chaire et de muscle. Mai peu m'importais. Je fini entièrement la viande. Le gout était vraiment ignoble, mais "quand on a faim, on ne fait pas les difficiles", disait Mère. Ainsi mes proie s'enchainaient, à chaque foies avec cet excitation impossible à calmer. Le soir allait bientôt se coucher et je n'avait aucune idée d’où se trouvait ma famille... "Pourquoi le rejoindre?" me demandais-je. A quoi bon rejoindre une famille démunie d'amour pour leur fille? J'allume un petit peu et m'y réchauffa. Je m'amuse à passer rapidement ma main au dessus du feu pour faire passer le temps. La fatigue arrive enfin, je m'allonge sur le sol et je sombre dans un profond sommeil.
Lorsque j'ouvre les yeux, le feu était éteint, mais de toute façon, sa lumière ne servait plus. L'aube était passé depuis au moins 5 heures! Je me lève brutalement et secoue mes vêtement pour enlever les feuilles mortes. Je saisis à la volée Kinu et Kim et part en courant droit devant? Complètement paniquer je me met à penser: "Mais pourquoi droit devant? Et pourquoi pas tourner à droite? Ou là, à gauche? Et si ça se trouve, je suis à plusieurs kilomètre de chez moi?" Puis je regarde mes pieds et soupir: " De toute façon, Mère ne voudra jamais m'accepter. Il est trop tard pour moi... Et puis la vie dans la forêt avec cette mère sans cœur ne m’intéresse plus. Je n'ai qu'a marcher tout droit jusqu’à sortir de la forêt, j'ai tout mon temps à présent. Toute une vie..." Et je me met à marcher, doucement, la tête baissée.
C'est ainsi que après plusieurs jours de marche, j’arrive à Orchedin. Émerveillée par cette ville, je décide d'y rester. Un jour, je deviendrai plus forte, j'irai rejoindre une Guilde. Pourtant, j'avais beau me répéter que Mère m'avait "abandonnée", je ne pouvais me résoudre à vouloir également oublier Mya, ma sœur.